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Les manifestes roscicruciens du XXIème siècle : Positio Fraternitatis Rosae-Crucis – Appellation Fraternitatis Rosae-Crucis- Nouvelles Noces chymiques de Christian Rosenkreutz
Manifesto Positio Fraternitatis Rosae-Crucis
mars 2, 2001 by Serge Toussaint • Evénements • Tags: livre •
Co-écrit par les responsables de l’A.M.O.R.C., ce Manifeste a été publié sur un plan mondial en 2001. Des historiens de l’ésotérisme comme Antoine Faivre ou Roland Edighoffer le situent dans la lignée des trois Manifestes rosicruciens parus au XVIIe siècle (La Fama Fraternitatis, la Confessio Fraternitatis et les Noces chymiques de Christian Rosenkreutz).
En 1623, les Rose-Croix placardèrent sur les murs de Paris des affiches à la fois mystérieuses et intrigantes. Quelques années auparavant, l’Ordre s’était déjà fait connaître en publiant trois Manifestes désormais célèbres : la Fama Fraternitatis, la Confessio Fraternitatis et les Noces chymiques de Christian Rosenkreutz, parus respectivement en 1614, 1615 et 1616.
A l’époque, ces trois Manifestes suscitèrent de nombreuses réactions, non seulement de la part des milieux intellectuels, mais également des autorités politiques et religieuses.
Comme l’ont souligné des historiens, des penseurs et des philosophes contemporains, la publication de ces Manifestes ne fut ni anodine ni inopportune. Elle se produisit à une époque où l’Europe traversait une crise existentielle très importante.
L’Histoire se répète et met régulièrement en scène les mêmes événements, mais à une échelle généralement plus vaste. Ainsi, près de quatre siècles après la publication des trois premiers Manifestes, nous constatons que le monde entier, et plus uniquement l’Europe, est confronté à une crise existentielle sans précédent. C’est pourquoi, fidèles à notre Tradition et à notre Idéal, nous, Rose-Croix des temps présents, avons jugé utile d’en témoigner à travers cette Positio.
Lire le texte intégral de ce document: http://www.rose-croix.org/Documents/positio.pdf
Appellatio Fraternitatis Rosae Crucis 1614-2014
janvier 6, 2014 by Serge Toussaint • Evénements • Tags: Rose-Croix • 0 Comments
Lundi 6 janvier : Publication par l’A.M.O.R.C. de l’Appellatio Fraternitatis Rose Crucis.
Pour célébrer le 400e anniversaire de la parution en 1614 de la Fama Fraternitatis Rosae Crucis, le Conseil Suprême de l’A.M.O.R.C. vient de publier un nouveau Manifeste : l’Appellatio Fraternitatis Rosae Crucis.
Comme cela est indiqué sur la couverture, ce Manifeste est un appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté, afin qu’ils se joignent aux Rosicruciens pour œuvrer à la réconciliation de l’humanité avec elle-même, la nature et le Divin.
Manifesto : Appellatio Fraternitatis Rosae Crucis 1614-2014
Salutem Punctis Trianguli !
En 1614, les Rose-Croix sortirent de leur anonymat en publiant la Fama Fraternitatis. Quatre siècles plus tard, nous, députés du Conseil suprême de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, en appelons aux hommes et aux femmes de bonne volonté, afin qu’ils se joignent à nous pour oeuvrer à la réconciliation de l’humanité avec elle-même, la nature et le Divin. C’est pourquoi nous plaçons cette Appellatio sous les auspices de la spiritualité, de l’humanisme et de l’écologie…
Manifesto
Cher lecteur, En 1614, il y a donc quatre cents ans, une mystérieuse Fraternité se fit connaître presque simultanément en Allemagne, en France et en Angleterre, par la publication d’un Manifeste intitulé Fama Fraternitatis Rosae Crucis. À l’époque, ce texte suscita de nombreuses réactions, notamment parmi les penseurs, les philosophes et les responsables des religions en vigueur, en particulier ceux de l’Église catholique. D’une manière générale, ce Manifeste en appelait à une Réforme universelle, tant dans le domaine religieux que politique, philosophique, scientifique, économique, etc. De l’avis même des historiens, la situation était alors très chaotique dans de nombreux pays d’Europe, au point que l’on parlait ouvertement de «crise européenne».
Rappelons que la Fama Fraternitatis fut suivie de deux autres Manifestes : La Confessio Fraternitatis et Les Noces chymiques de Christian Rosenkreutz, publiées respectivement en 1615 et 1616. Les auteurs de ces trois Manifestes se réclamaient de la Fraternité des Rose-Croix et appartenaient à un cercle de mystiques connu sous le nom de « Cercle de Tübingen ». Tous étaient des passionnés d’hermétisme, d’alchimie et de kabbale. Quelques années plus tard, en 1623, cette Fraternité se fit connaître davantage encore par le placardage, dans les rues de Paris, d’une affiche énigmatique : « Nous, Députés du Collège principal de la Rose-Croix, faisons séjour visible et invisible dans cette ville, par la grâce du Très Haut… »
Le but de cette Appellatio n’est pas d’exposer l’histoire des Rose-Croix, ni leur enseignement. À travers elle, nous souhaitons plutôt célébrer le quatre centième anniversaire de la publication de la Fama Fraternitatis, Manifeste fondateur de l’Ordre de la Rose-Croix sur le plan historique. Si nous précisons « historique », c’est parce que sur le plan traditionnel, cet Ordre puise ses origines dans les Écoles de mystères de l’Égypte antique, durant la XVIIIe dynastie. Michaël Maier, célèbre Rose-Croix du XVIIe siècle, déclara d’ailleurs dans l’un de ses ouvrages : « Nos origines sont égyptiennes, brahmaniques, issues des mystères d’Éleusis et de Samothrace, des Mages de Perse, des Pythagoriciens et des Arabes. »
Fidèles à notre Tradition, nous avons publié en 2001 un Manifeste intitulé «Positio Fraternitatis Rosae Crucis», dans lequel nous avons donné notre position sur l’état de l’humanité, à travers notamment les domaines majeurs de son activité : l’économie, la politique, la technologie, la science, la religion, la morale, l’art, etc., sans oublier sa situation sur le plan écologique. Ce Manifeste, que certains historiens situent dans la lignée des trois précédents, a été lu à travers le monde par des millions de personnes et a été pour beaucoup d’entre elles un support de réflexion et de méditation. Dans certains pays, sa lecture a été conseillée aux étudiants ; dans d’autres, il a été mis à la disposition du public dans les bibliothèques municipales et nationales ; sans parler de tous ceux et de toutes celles qui l’ont relayé sur Internet.
Quatre siècles après la Fama, treize ans après la Positio, il nous a semblé nécessaire de nous faire à nouveau l’écho des préoccupations qui sont les nôtres à l’égard de l’humanité. En effet, le temps passe, mais l’avenir qui se profile de décennie en décennie et d’année en année reste très préoccupant. La “crise”, comme on l’appelle communément, semble s’être installée durablement dans de nombreux pays. Cela étant, nous ne sommes pas pessimistes quant au futur, et encore moins apocalyptiques. Dans Prophéties des Rose-Croix, publiées en décembre 2011, on peut d’ailleurs lire à ce propos : « Nous sommes optimistes pour l’avenir… Au-delà des apparences, la période troublée que nous traversons constitue un passage obligé” qui devrait permettre à l’humanité de se transcender et de renaître à elle-même. »
Tout comme la Positio, l’Appellatio ne s’adresse pas à une élite, quelle qu’elle soit, mais à tous ceux et toutes celles qui auront connaissance de sa publication et prendront le temps de la lire. Certains la jugeront peut-être quelque peu alarmiste, d’autres plutôt utopiste. Assurément, elle n’est ni dogmatique ni idéologique. À travers elle, nous voulons simplement exprimer des idées qui ne sont ni nouvelles ni originales en elles-mêmes, notamment pour les Rose-Croix, mais qui, selon nous, méritent plus que jamais réflexion. En fait, nous souhaitons lancer un appel à la spiritualité, à l’humanisme et à l’écologie, conditions selon nous pour que l’humanité se régénère sur tous les plans et connaisse le bonheur auquel elle aspire. (Lire la suite… )
Le Conseil Suprême de l’A.M.O.R.C.
> Lire le texte intégral de ce document (Pdf)
Manifesto : Nouvelles Noces chymiques de Christian Rosenkreutz 1616-2016
7 janvier 2016 by Serge Toussaint • Evénements • Tags: Rose-Croix •
En tant qu’auteur de ce Manifeste, et avant que vous en preniez connaissance, je souhaiterais me présenter. Par le passé, j’ai été connu sous le nom de Christian Rosenkreutz, fondateur mythique de l’Ordre de la Rose-Croix, société secrète dont les historiens de l’ésotérisme situent l’origine au début du XVIIe siècle, mais dont la Tradition est beaucoup plus ancienne, puisqu’elle remonte aux Écoles de mystères de l’Égypte antique.
Dans la Fama Fraternitatis, publiée en 1614, il est expliqué en détail pourquoi et comment, après avoir parcouru le monde à la recherche des plus grands érudits de l’époque, j’en suis venu à créer l’Ordre de la Rose-Croix. Formé à l’origine de quelques membres versés dans l’hermétisme, l’alchimie et la kabbale, il s’est développé par la suite et a perduré jusqu’à nos jours. Étant son fondateur, j’ai continué à veiller sur sa destinée, tantôt depuis le plan spirituel, tantôt en étant incarné ici-bas.
Un deuxième Manifeste fut publié l’année suivante, en 1615 : la Confessio Fraternitatis. Sans entrer dans les détails, je dirai qu’elle constitue le prolongement de la Fama et la complète en donnant des précisions sur les règles et le fonctionnement de la Fraternité rosicrucienne, tels que je les avais établis. On y trouve également des révélations sur le Liber Mundi (le Livre du Monde), sur le but véritable de l’alchimie, et sur la Science que les Rose-Croix possèdent pour mener à bien la régénération spirituelle de l’humanité.
Un troisième Manifeste, publié en 1616, vint s’ajouter au deux précédents. Dans un style très différent, il relate un rêve que je fis à l’époque où j’ai fondé l’Ordre de la Rose-Croix. Durant ce rêve, je me suis vu mener un périple initiatique de sept jours, à l’issue duquel je fus convié au mariage d’un Roi et d’une Reine, célébré dans un mystérieux château. Ce rêve allégorique, jalonné de références alchimiques, a fait l’objet de nombreuses interprétations, certaines éloquentes et inspirantes, d’autres fantaisistes et même absurdes.
Dans ma vie présente, je suis né le 13 décembre 1982, à Paris, cette Ville de Lumière où les Rose-Croix se sont fait connaître en 1623 par des affiches placardées ici et là dans les rues. Permettez-moi de vous en rappeler les termes :
« Nous, députés du Collège principal de la Rose-Croix, faisons séjour visible et invisible en cette ville par la Grâce du Très-Haut, vers Lequel se tourne le cœur des Justes. Nous montrons et enseignons à parler, sans livres ni marques, toutes sortes de langues des pays où nous voulons être pour tirer les hommes, nos semblables, d’erreur de mort.
S’il prend envie à quelqu’un de nous voir par curiosité seulement, il ne communiquera jamais avec nous, mais si la volonté le porte réellement à s’inscrire sur le registre de notre Confraternité, nous, qui jugeons des pensées, lui ferons voir la vérité de nos pro- messes ; tellement que nous ne mettons point le lieu de notre demeure en cette Cité, puisque les pensées jointes à la volonté réelle du lecteur seront capables de nous faire connaître à lui, et lui à nous. »
Souhaitant garder l’anonymat, je ne vous dirai ni où je demeure, ni quelles sont mes activités, ni quoi que ce soit qui puisse vous mener jusqu’à moi. Conformément aux règles que mes frères et moi-même nous étions fixées jadis, je me dois de rester « invisible ». Peut-être nous rencontrerons-nous un jour, mais dans ce cas, c’est moi qui viendrai à vous. Sachez néanmoins que mon attachement à la Rose-Croix demeure absolu et qu’elle est et restera ma voie spirituelle, jusqu’à ma réintégration finale et définitive dans l’Âme universelle.
Croyez-le ou non : je n’aurais jamais pris ni le temps ni la peine d’écrire ces quelques pages si je n’avais éprouvé la nécessité impérieuse de le faire, suite à un rêve que j’ai fait dans la nuit du 20 mars 2015, jour du printemps, et dont la nature et le contenu m’incitèrent à en faire le récit. Jugez plutôt : après m’être mis au lit, non sans avoir pris le temps de méditer sur la journée que je venais de passer et qui, me semblait-il, avait été constructive, je m’endormis. Au plus profond de mon sommeil, je me suis vu soudainement dans un œuf en verre d’environ trois mètres de hauteur et de quelques centimètres d’épaisseur. Parfaitement translucide et symétrique, il était d’une grande beauté et d’une parfaite régularité. Je me tenais debout en son centre, comme en lévitation, et me sentais particulièrement bien.
L’étonnement passé, j’observai l’œuf avec attention. Je vis alors, dans la partie supérieure, gravés dans le verre, à égale distance sur l’ensemble de son pourtour, les symboles du sel, du mercure et du soufre […].
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