AMRA ou don, toujours une loi d’amour

Posté par leblogdegaudius le 9 février 2015

« De la gratitude.

Comme les branches de l’arbre renvoient la sève vers les racines d’où il provient, comme le fleuve se jette dans la mer qui alimente sa source, de même, le cœur de l’homme compatissant se plaît à rendre le bienfait reçu.

Il reconnaît volontiers ses obligations, il regarde son bienfaiteur avec amour et estime.

Et s’il ne peut rendre ce qu’il a reçu, il en conserve la mémoire en son cœur avec bonté, il ne l’oublie pas tout au long des jours de sa vie. »

 

Tiré de « C’est à toi que je confie », révisé par Sri Ramatherio, collection Diffusion Rosicrucienne (LIVRE SIXIEME, Chapitre IV).

 

Dès le début de son affiliation, le rosicrucien entend parler de « la loi d’AMRA ». La loi d’AMRA est, en fait, l’expression de notre gratitude lors d’un bienfait reçu, d’un souhait exaucé ou d’une aide apportée au bon moment.  Elle n’est en aucun cas une obligation, sauf peut-être morale si on a un peu d’intégrité et si on n’est pas trop égocentrique. On peut confondre l’AMRA avec un don, bien que dans les 2 cas, c’est toujours l’amour qui dicte nos actions. Dans le second cas, nous ne nous sentons pas forcément « l’obligé de » mais, souvent guidés par notre maître intérieur, nous voulons contribuer à soulager un peu de misère autour de nous, et à aider des gens dans le besoin, directement ou indirectement. Dans le premier cas, c’est d’une dette dont nous nous acquittons.

 

Un don peut-il fait dans l’esprit de la loi d’AMRA ? Oui, bien sûr. Don de sa personne, notamment dans diverses associations qui soulagent aussi bien les besoins matériels que les besoins moraux (et le choix ne manque pas !), don de biens matériels (du linge, de l’électroménager, de la vaisselle, des meubles… bref, tout ce qui serait utile à ceux qui en sont dépourvus) , don d’argent (idem), tout cela, pas parce qu’on a honte d’être un peu mieux loti que les autres, ou qu’on espère un bienfait futur (une sorte d’ « investissement », en quelque sorte), mais parce qu’on se sent redevable de quelque chose et qu’on a – enfin – l’occasion de rendre quelque bienfait en retour, qu’on veut « rembourser sa dette », en quelque sorte.

 

Prenons un exemple : lors de collecte de biens par des associations, ou parce que l’occasion nous en est donnée, par exemple pour tout ce qui est denrées alimentaires ou produits d’hygiène (à ne pas négliger !), nous pouvons nous dire : « «enfin il m’est donné l’occasion de rendre un peu des bienfaits que j’ai reçus à ceux qui en ont besoin ». Avec joie, avec gratitude, nous chargeons ce que nous mettons de côté pour ceux qui en ont besoin de nos plus belles pensées. Nous demandons alors au Dieu de nos cœurs de bénir ces denrées et ces fournitures à destination de ceux qui en ont besoin afin qu’elles leur soient profitables sur tous les plans. Libres, d’un cœur joyeux et léger, nous laissons à ceux qui en sont chargés le soin d’acheminer à leurs destinataires ces bienfaits avec confiance, car ils produiront sans aucun doute leurs effets. Et cela, en toute discrétion, en toute impersonnalité, sans aucun souci d’être remercié. Au contraire, c’est nous qui remercions. Devrais-je mentionner, de surcroît, le travail que nous avons, en tant que rosicruciens, à accomplir dans le cadre du « Comité Silencieux » ? La réponse se trouve dans le premier envoi que nous avons reçu au début de notre affiliation.

 

J’avais ouvert mon message avec une citation, je le clos avec une autre :

 

« Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour, pour ta vie et ta force. Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre.

Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même. »

 

Auteur : Tecumseh, chef Shawnee.

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Gaudius

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