Les guanches- El guanche Bereber (a vava inou va version guanche)
Posté par leblogdegaudius le 19 février 2014
Avant de vous faire partager cette vidéo que j’ai découverte fortuitement, je souhaiterais vous communiquer un article traitant de ce peuple méconnu:
http://secretebase.free.fr/civilisations/autrespeuples/guanches/guanches.htm
« LES GUANCHES
Une civilisation aux Canaries et aux Açores
Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges d’un continent englouti.
Les archipels des Canaries![]() ![]() ![]() |
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Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges du continent englouti. Qu’on soit d’accord ou pas avec cette hypothèse, il faut reconnaître que l’origine des premiers Canariens pose un réel problème ethnologique. Quand les navigateurs français débarquèrent en 1406 pour la première fois aux îles Canaries, ils se trouvèrent en présence d’indigènes au teint clair et de taille haute, qui se désignaient eux-mêmes sous le terme de Guanches, mot qui veut dire » homme « .Lorsqu’il fut possible de comprendre leur langue, les Français furent étonnés de voir que les Guanches se croyaient seuls au monde, persuadés d’être les derniers survivants d’une terrible catastrophe qui, plusieurs millénaires auparavant, avait anéanti l’humanité toute entière. Pendant près de 60 ans, les Français vécurent en harmonie avec les populations locales. |
Au début, cependant, le peuple guanche s’opposa à cette incursion étrangère. Avant que Jean de Bethencourt chambellan de Charles VI, puisse étendre son hégémonie sur les Canaries![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Récemment enfin, des anthropologues ont fait observer une prédominance du groupe sanguin O parmi les Canariens de souche. Or, avec eux se signalent les Basques et les Corses. Si il est à peine besoin de souligner combien le » mystère » basque n’a toujours pas été élucidé, on se souviendra que les Corses furent entraînés dans l’immense déferlement des envahisseurs venus du Nord. |
LA RELIGION |
Les Guanches semblent avoir été monothéistes : explorateurs espagnols et chercheurs actuels s’accordent à dire qu’ils vénéraient le soleil et l’eau, synonymes semble-t-il de vie ou survie dans une société basée sur l’agriculture et l’élevage. On relève également l’existence d’un jurement ( Mageb ) sur le soleil et le Telde, le majestueux volcan qui surplombe l’île de Ténériffe. Comme dans l’Europe néolithique, les Guanches vouaient une importance particulière à l’élément féminin, en tant que symboles de fertilité et de fécondité que personnifiait la femme. Celle-ci jouissait donc d’une place privilégiée au sein de cette communauté fortement hiérarchisée, dont témoignent les rituels de momification et la richesse des matériaux ( peaux essentiellement ) dans les sépultures. |
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RITES FUNERAIRES ET MOMIFICATION |
La religion monothéiste des Guanches semble avoir associé leurs momies à des motifs peints, et gravés tant sur le mobilier funéraire que sur les parois des cavernes où les rites étaient pratiqués. En effet, les Canariens y déposaient leurs morts, le plus souvent en décubitus dorsal. Les sépultures collectives étaient courantes et aménagées de murets pour compartimenter les corps en diverses niches. Nobles et notables bénéficiaient, quant à eux, de tumuli ou de grottes artificielles selon le cas, très fréquents sur l’autre île de Gran Canaria. Les tumuli sont inexistants sur Ténériffe, et les grottes artificielles de Gran Canaria étaient généralement regroupées en nécropoles. |
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La momification semble avoir été réservée aux seuls nobles et notables ( menceys ), quoique la variété des procédés donne à penser que le reste de la population ait pu aussi en bénéficier. La technique consistait en une éviscération préalable pratiquée pour les seuls menceys, mais le cerveau n’était jamais extrait comme en Egypte ancienne. Le corps était ensuite recousu et exposé au soleil pour dessèchement, avant d’être ceint de bandelettes végétales et enveloppé d’un linceul en peaux travaillées. Les momies exhumées depuis les grottes ont été retrouvées souvent enveloppées de jonc, avec leurs viscères placées dans des récipients déposés près du corps, ce qui rappelle là la pratique des vases canopes en Egypte. |
On a également observé divers cas de trépanation, sans doute à des fins thérapeutiques ou chamaniques. Enfin, s’il nous reste peu d’éléments sur leur culte des morts, on connaît néanmoins quelques pratiques qu’avaient les menceys nouvellement élus sur le corps de leurs prédécesseurs. |
LES PYRAMIDES DE GUIMAR |
Sur le plan architectural, l’île de Ténériffe recèle le lieu archéologique le plus spectaculaire de tout l’archipel : le site de Güímar compte plusieurs pyramides à étages, avec une orientation nord-sud sur l’axe du solstice d’été. La perfection de la taille de diverses pierres d’angle comme les structures pyramidales leur confère un caractère cérémoniel, voire astronomique : puisque l’Institut d’Astrophysique des Canaries![]() |
Entre les pyramides, diverses places ou aires délimitées auraient pu servir de lieu de culte ou d’expériences sur les cultures. En effet, l’observation des mouvements de la lune et du soleil peut avoir servi à l’identification de cycles agricoles, comme semble l’étayer leur localisation près des points d’eau d’une part, et l’abondance de gravures rupestres attenant aux astres comme au cosmos d’autre part.près un siècle de conquête, les quelques 70 000 Guanches estimés pour 1402 ( dont ~30 000 sur Ténériffe et autant à Gran Canaria ) avaient déjà étaient réduits au tiers au début du XVIe siècle. Cette baisse drastique de leurs effectifs est due moins aux guerres contre l’envahisseur qu’à leur asservissement en esclavage vers l’Espagne.Si la langue et le système sociopolitique des Guanches ont aujourd’hui disparu après leur destruction systématique par les conquistadors, pratique qu’ils poursuivirent ensuite en Mésoamérique, les abondants témoignages d’époque et la recherche contemporaine apportent quelques lumières, telle leur parenté linguistique avec la langue des peuplades berbères des XIXe et XXe siècles… On ne peut donc qu’imaginer ce qu’étaient ces hommes perdus au large des côtes africaines, ces bâtisseurs de pyramides soigneusement taillées et construites, qui alimentèrent des siècles plus tard les théories diffusionistes de Thor Heyerdahl. » |
Cela m’a rappelé une conférence sur l’Atlantide à laquelle j’ai assisté et j’avoue que les arguments qui étaient avancés étaient assez troublants. Robert CHARROUX, en son temps, penchait aussi pour l’origine atlantéenne des guanches, (et aussi des anciens peuples qui se répartissent sur toute la façade atlantique, comme les basques, mais ma mémoire n’est pas infaillible).
Quant à la vidéo, c’est une adaptation d’une chanson de IDIR, « A vava inou va ». Voici la version « berbère »:
Vous pouvez suivre les paroles que j’ai tirées de ce site
http://izuran-archivos.blogspot.fr/2007/06/guanche-bereber-cancin-de-almogarn.html
La canción es del grupo grancanario de Valsequillo « Almogaren ».
Del fondo de los siglos viene
el guanche bereber, el guanche bereber
Líbica sangre africana, libio guanche bereber
Del fondo de los siglos viene
el guanche bereber, el guanche bereber
Líbica sangre africana, libio guanche bereber
África no es sólo el sur, ni solo el negro africano
África es también el norte, esclavo negro, esclavo blanco
Hijo de la esclavitud, del hambre, de las cadenas
De nuestra sangre y sudor toda el África está llena.
Y no quedó en el África dolor sembrado
que llevó el hispano en sus cárceles marinas
Y el indio vio su mar Caribe enfurecido
Al restallar de látigos en manos asesinas.
Indios, guanches y negros,
Negros, guanches e indios
La tierra americana
del África es hermana.
En America del sur y en el norte americano
A tronar de los cañones de los indios más escalvos
hijos de la esclavitud del hambre de las cadenas
con nuestra sangre y sudor sangran África y America
Y aún quedo en el África el dolor sembrado
Creció en la tierra un pueblo en rebeldía
quedó en America el indio empobrecido
Mientras que…
Les paroles sont en espagnol, mais je n’ai pas la traduction et il manque un morceau. Quoi qu’il en soit, bonne écoute à toutes et tous.
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