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Une interview de Serge TOUSSAINT sur ADO BFM

Posté par leblogdegaudius le 28 février 2013

ADO FM : Bob vous dit toute la vérité

http://www.blog-rose-croix.fr/wp-content/themes/bizco/themify/img.php?src=http://www.blog-rose-croix.fr/wp-content/uploads/2013/02/ado-fm-15-02-13.jpg&w=800&h=

Disponible aussi sur le blog de Serge TOUSSAINT.

Une écoute grand public, un entretien simple et bon enfant.

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La paix commence tout petit

Posté par leblogdegaudius le 23 février 2013

J’ai à de nombreuses reprises évoqué le thème de la paix, repris également par notre Grand Maître Serge Toussaint sur son blog ou dans les articles de la revue Rose-Croix, et je me suis demandé pourquoi, malgré nos efforts et nos voeux, nous avions tant de mal à en faire une réalité vivante. L’homme est il vraiment un loup pour l’homme, l’homme est il foncièrement violent, et n’y a-t-il que peu d’espoir?

J’en étais à ces réflexions quand je suis tombé sur le site d’Olivier MAUREL,à propos de la violence éducative.

http://www.oveo.org/index.php?option=com_content&view=article&id=81:journee-internationale-de-la-paix-21-septembre&catid=36:textes-fondamentaux&Itemid=50

J’ai été réjoui de constater que, fondamentalement, tout petit, nous avons tous les éléments pour faire de nous des artisans de paix et que c’est une éducation mal comprise qui peut l’empêcher d’aboutir. Je vous livre l’article tel quel:

Les bases de la paix existent déjà chez l’enfant

Par Olivier Maurel, président de l’Observatoire de la Violence éducative ordinaire (OVEO).

A l’occasion de la Journée internationale de la Paix du 21 septembre 2008, il est bon de réfléchir à l’une des phrases du préambule constitutif de l’UNESCO : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. »

Belle formule apparemment, mais qui dissimule deux réalités fondamentales.

La première, c’est que les « défenses de la paix » n’ont pas à être « élevées » dans l’esprit des hommes, parce qu’elles s’y trouvent déjà dès leur naissance – tout simplement parce que nous sommes des animaux sociaux programmés en quelque sorte pour vivre ensemble.

La première de ces défenses s’appelle l’attachement. L’enfant naît avec, en place dans son cerveau, tout un système inné qui le porte à chercher à s’attacher à sa mère, puis à tous les êtres humains qui lui manifestent de l’intérêt et qui le protègent. Ce système, vital pour lui, répond au fait que l’organisme de l’enfant, qui naît prématuré, « sait » en quelque sorte qu’il ne peut survivre s’il n’est pas pris en charge par des adultes. Par tout un ensemble de comportements – pleurs, regards, bras tendus, sourires -, le bébé cherche à s’attacher des adultes. Cet attachement initial, quand il se passe bien, est une solide base, un prototype pour les relations futures de l’enfant, qui acquiert ainsi confiance en lui, puisqu’il a réussi à ce qu’on s’occupe de lui, et confiance dans les autres, puisqu’il voit qu’ils s’intéressent à lui et le protègent. Or, ces relations de confiance sont les bases de la paix.

Le nouveau-né porte également en lui un autre système, tout aussi vital, qui lui permet de partager les émotions des autres. A son stade le plus élémentaire, c’est ce système qui fait que, quand un bébé pleure dans une maternité, tous les autres bébés se mettent à pleurer. C’est le même système qui, dans le monde animal, fait qu’au cri d’alarme et à l’envol d’un oiseau pouvant faire supposer un danger, tous les autres oiseaux s’envolent. A un stade plus élaboré, ce système permet d’interpréter les émotions des autres à partir de leurs mimiques ou de leur comportement, et donc de déceler une menace ou une invite à la relation. Ce système est enfin et surtout la base de la compassion et de l’humanité en tant que valeur morale. Il nous fait partager les émotions des autres, comprendre leur souffrance et donc, s’il a pu se développer normalement, éviter de les faire souffrir, parce qu’en les faisant souffrir nous souffrons avec eux. Des êtres humains chez qui l’empathie a pu se développer sont incapables de blesser, de tuer, et à plus forte raison de torturer un de leurs semblables. Inversement, leur empathie les pousse à aider, à secourir les autres.

Troisième système et troisième base potentielle de la paix : l’imitation. Les enfants sont des imitateurs-nés. Ils portent, nous portons tous dans nos cerveaux des neurones qu’on a appelés « neurones-miroirs », qui enregistrent tous les comportements que nous voyons et nous préparent à les reproduire. Cette imitation n’est pas volontaire, elle est automatique. Pour l’enfant, tous les comportements auxquels il assiste sont des incitations à l’imitation. S’il a la chance d’avoir autour de lui des adultes qui vivent en harmonie et qui, lorsque des conflits se produisent entre eux, savent les résoudre sans violence, il va lui aussi porter ce savoir inscrit dans son système nerveux et être capable spontanément de relations harmonieuses et de réconciliation.

Ainsi, lorsque ces trois bases de la paix pourront s’ancrer solidement, dès leur enfance, dans les esprits de la majorité des adultes d’une société, la société deviendra capable de résoudre intelligemment les conflits quand il s’en présentera, parce que ces adultes connaîtront la valeur du lien entre les personnes, qu’ils éprouveront de la compassion à l’égard des autres, et qu’ils auront acquis les comportements nécessaires à la résolution des conflits.

Mais la belle formule de l’UNESCO dissimule une deuxième réalité : si l’on se croit obligé d’ »élever » dans l’esprit des hommes les « défenses de la paix », c’est que les défenses innées de la paix qui s’y trouvaient ont été altérées, voire détruites, par le mode d’éducation le plus universellement répandu, à savoir la violence, les punitions corporelles et les humiliations.

Quand on frappe un enfant, on pervertit sa volonté d’attachement en y introduisant la violence. On lui apprend qu’il est normal de frapper ceux qu’on aime. Et à plus forte raison, bien sûr, ceux qu’on n’aime pas. Et voilà détruite non seulement l’une des plus solides défenses de la paix, mais aussi le principe le plus basique de la morale : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse », principe qu’on devra ensuite réinculquer laborieusement à l’enfant et dont on se désolera qu’il ne le pratique pas comme il devrait.

Quand on frappe un enfant ou qu’on lui inflige d’autres punitions douloureuses, on l’oblige à se blinder contre la souffrance pour arriver à « tenir le coup ». C’est ce qu’a réussi à faire l’enfant qui répond à une claque ou à une fessée par un « Même pas mal ! » Mais le malheur, c’est qu’en se blindant ainsi contre ses propres sensations, ses propres émotions, on devient également insensible aux émotions des autres et capable de leur faire subir n’importe quel traitement sans plus rien éprouver, d’où la capacité de torturer l’un de ses semblables. Et voilà détruite l’empathie, la seconde des plus solides défenses de la paix.

Enfin, quand on frappe un enfant, la première chose qu’on lui apprend, ce n’est pas à être sage ou à bien faire ses devoirs, mais à frapper, parce que ses neurones-miroirs ont enregistré automatiquement le geste de l’adulte modèle. Et voilà non seulement détruite l’une des défenses de la paix, l’imitation de comportements de réconciliation, mais installés dans les comportements de l’enfant les gestes mêmes de la violence, dotés en plus du prestige du comportement de l’adulte. Être adulte, c’est être du côté du manche.

Autrement dit, avant de songer à « élever les défenses de la paix dans l’esprit des hommes », il est urgent de renoncer à des pratiques éducatives qui détruisent les capacités innées des enfants à devenir des hommes de paix. Je propose donc une correction de la formule du préambule de l’UNESCO : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes quand ils n’ont pas été respectés dans leur enfance, c’est par le respect des enfants et des bases de la paix dont ils sont porteurs qu’on rendra la paix possible. »

Je vous recommande aussi ces articles en relation avec ce thème:

http://www.oveo.org/index.php?option=com_content&view=article&id=344:sept-choses-que-les-parents-doivent-savoir-a-propos-des-pleurs-du-bebe&catid=51:pour-aller-plus-loin&Itemid=65

http://www.oveo.org/index.php?option=com_content&view=article&id=343:non-lempathie-ne-rend-pas-les-bebes-capricieux-&catid=51:pour-aller-plus-loin&Itemid=65

Comme quoi, l’information n’est jamais inutile et que « c’est de l’ignorance, et de l’ignorance seulement que l’homme doit être délivré ».

Lisez, faites lire et circuler.

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La Queste de Sire Olivier de Saint-Omer: 1ère partie

Posté par leblogdegaudius le 18 février 2013

Or donc, il arriva en ce jour du mois de Juin de l’an de grâce 1201 de notre Seigneur Jésus-Christ que le fier et noble bachelier Sire Olivier de Saint-Omer fut victime d’un enchantement et vit disparaître sur le coup ses armes et sa monture, et ce avant d’être armé chevalier. Grandement en fut-il marri et nous, ses fidèles serviteurs en avions également le cœur navré.

Fort heureusement, le ciel veillait sur nous et une nuit, Notre Dame, la bonne Sainte Vierge lui apparut, lui enjoignant de ne pas désespérer et de se rendre diligentement en la bonne ville de Reims. Là, il devrait prouver sa valeur et montrer qu’il serait vraiment digne de devenir chevalier. S’il voulait retrouver ses armes, grandes épreuves devrait-il traverser et grands périls affronter. Et c’est à nous, ses humbles serviteurs, que reviendrait le redoutable privilège de lui être et témoins, et compagnons d’armes pour servir le Grand Œuvre.

 

Ce fut vraiment grand honneur qui nous échut là, et nous nous mîmes en route sans plus tarder, en grand équipage et partîmes rejoindre notre bon sire qui nous avait précédés et qui était parti bien avant. Nous arrivâmes au bord de la ville. Quand il nous vit, il nous fit bon accueil.

- Grand merci à vous, nobles dames et gentils compagnons, fit-il, de m’accompagner dans ma queste. J’ai craint un moment de me retrouver seul et abandonné, mais Notre Dame vous a divinement inspiré en vous envoyant vers moi. Recueillons-nous un moment afin de la remercier et de solliciter son aide tout au long de notre parcours.

Nous nous recueillîmes donc un moment, puis Sire Olivier donna enfin le signal du départ:

- A présent, mettons-nous en route, car le jour s’avance.

 

En arrivant en bordure d’un palais, Sire Olivier aperçut une noble dame couronnée, qu’il salua fort courtoisement:

- Gente princesse, je vous salue. Puisse le ciel vous accorder bonne vie et place en paradis.

- Soyez-en remercié, gentil bachelier, répondit-elle en retour. Est-il quelque chose que je puisse faire pour vous?

- En vérité, madame, un méchant sortilège m’a privé de mon armure et de mes armes avant que je sois à même de servir notre Sire le Roi.

Une vision m’a conduit à vous et m’a assuré que vous pourriez me mettre sur la voie. Au nom de notre Seigneur Jésus Christ, je sollicite votre aide car me voilà dans le plus grand embarras.

- Noble bachelier, vous êtes celui qui devait m’être envoyé et je puis en effet vous aider. Mais avant cela, vous devrez être mis à l’épreuve et prouver votre valeur.

- Gente dame, pour l’amour de notre Seigneur, j’endurerais mille morts. Parlez, et j’obéirai.

- Pour l’heure, vous devrez faire un choix qui engagera votre vie toute entière. Vos compagnons devront également se soumettre à l’épreuve. C’est seulement par la suite que vous pourrez continuer votre chemin. Etes-vous prêt?

- Je suis prêt, affirma-t-il.

 

Elle nous demanda également si nous étions prêts à suivre notre seigneur. Oui-­da, nous étions prêts et nous le criâmes bien haut et bien fort. Alors, la princesse prit une paire d’éperons, ainsi qu’une bourse remplie de pièces d’or,  et les présenta à Sire Olivier.

Celui-ci était bien embarrassé et nous de même. Chacun s’interrogeait et interrogeait son compagnon. L’un était d’avis d’emporter la bourse et l’autre disait que c’était là diablerie et qu’on ne pouvait se fier à si belle figure. Cela donnait ceci :

- Voilà une bourse qui sera fort utile pour nos dépenses!

- Oui, mais n’y a-t-il pas là piège du Malin? Beaucoup se sont gâté l’âme par amour de l’or.

- Que ferait-on de ces éperons? Ce sont eux qui nous donneront à manger?

- Moi, je ne sais pas et j’attends de voir venir.

 

Notre voyage commençait bien! Comment bien conseiller notre bon sire avec des avis aussi contraires? Et la princesse qui lui tendait derechef la bourse et les éperons! Qu’allait faire Sire Olivier? Finalement, après un instant de réflexion, il choisit les éperons.

 

- En vérité, noble bachelier,  vous avez choisi sagement et vous avez fait preuve de discernement. Rares sont ceux qui ont su choisir entre richesse illusoire et richesse vraie. Cette bougette ne vous aurait fait que peu d’usage. Notre Sire le Roi sera bien secondé. Mais il vous faut également de quoi harnacher votre monture. Aussi, je vous prie d’accepter cette lettre de change qui vous permettra de vous fournir auprès de l’armurier royal lui-même.

 

Elle lui tendit un parchemin et reprit :

- Vous pouvez continuer votre chemin, noble sire. Mais auparavant, allez donc remercier Notre Dame la Sainte Vierge en sa cathédrale, qui si bien vous conseilla et vous conseillera bien encore si vous tenez ferme.

- Et ainsi ferai-je, noble Dame. La paix soit avec vous. Mais avant de nous quitter, savez-vous où je pourrai trouver le reste de mes armes?

- Lorsque vous serez à la place du Roi, fit-elle, mystérieuse, un lion vous répondra.

Notre sire la salua respectueusement, puis nous fîmes tous procession pour aller remercier notre bonne Sainte Vierge. Trois fois nous fîmes le tour du dehors, puis trois fois du dedans, en entonnant des cantiques d’allégresse, nous laissant emporter l’âme par l’ambiance mystique de ce lieu sacré.

La Queste de Sire Olivier de Saint-Omer: 1ère partie dans Les histoires de Gaudius nx354xeperon-t18869.jpg.pagespeed.ic_.wvaj2fjwzi

Pendant ce temps là, sur la planète Kree-Peton, ASAHI-RA, épouse du Professeur MARS-EL,  mettait au monde le petit JOR-EL

A suivre…

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Dans la beauté du monde

Posté par leblogdegaudius le 14 février 2013

Je ne peux résister au plaisir de vous présenter la contribution d’un correspondant, Pierrot, et je vous laisse apprécier la beauté de ce texte

DANS LA BEAUTÉ DU MONDE

dans la beauté du monde
dans la beauté du monde
je marcherai

deux âmes sioux m’inondent
deux âmes sioux m’inondent

dans votre beauté du monde
France et Jean-René
je marcherai

suis devenu

un arbre qui marche
parce qu’il relève ses racines

un doux vieillard
qui le soir délasse ses bottines

une belle jeune fille
qui r’trousse sa jupe
parce qu’elle dessine

le bout d’ses doigts
dans la rivière

dejà fini
l’été d’hier

reste le canot de Jean-René
les fruits de France et sa bonté

sur leur galerie
de Notre-Dame de Montaubant

je me prépare pour l’hiver
tel un enfant

car mes deux ames sioux
ont fait de moi
un arbre-fou

comme le canot de Jean-René
sur la rivière Batiscan

comme les fruits de sa belle France
de Notre-Dame de Montauban

je traverserai
l’éternité
en marchant
la neige et le vent

Pierrot
vagabond céleste

http://www.enracontantpierrot.blogspot.com
http://www.reveursequitables.com

sur google,
Simon Gauthier, conteur, video vagabond celeste
http://www.simongauthier.com

merci
Pierrot

Dans la beauté du monde dans Vos contributions terre-282x300

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Danse Macabre et Carnaval des Animaux de Saint Saens

Posté par leblogdegaudius le 13 février 2013

Avec la voix puissante de J-P BIOJOUT

Et les paroles sont de Henri CAZALIS

Zig et zig et zag, la mort en cadence

Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.

Le vent d’hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls;
Les squelettes blancs vont à travers l’ombre
Courant et sautant sous leurs grands linceuls,

Zig et zig et zag, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs,
Un couple lascif s’asseoit sur la mousse
Comme pour goûter d’anciennes douceurs.
Zig et zig et zag, la mort continue
De racler sans fin son aigre instrument.
Un voile est tombé! La danseuse est nue!
Son danseur la serre amoureusement.

La dame est, dit-on, marquise ou baronne.
Et le vert galant un pauvre charron -
Horreur! Et voilà qu’elle s’abandonne
Comme si le rustre était un baron!

Zig et zig et zig, quelle sarabande!
Quels cercles de morts se donnant la main!
Zig et zig et zag, on voit dans la bande
Le roi gambader auprès du vilain!

Mais psit! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté
Oh! La belle nuit pour le pauvre monde!
Et vive la mort et l’égalité!

Dans la même cuvée,  et du même auteur, vous avez aussi « Fossiles » , du Carnaval des Animaux:

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