Le super mystique
Posté par leblogdegaudius le 28 novembre 2012
« J’ai désiré faire le bien mais je n’ai pas désiré faire du bruit car j’ai senti que le bruit ne faisait pas de bien et que le bien ne faisait pas de bruit. » (Louis-Claude de Saint-Martin). Le sujet présenté dans ces pages est issu de l’observation de plusieurs comportements, condensés et synthétisés Il nous est arrivé, au cours de notre cheminement, de rencontrer , dans un groupe spiritualiste particulier ou ailleurs, un type de personnage haut en couleur, et qui aura retenu, pour un temps au moins, notre attention. Si ce n’est déjà fait, cela arrivera sûrement un jour, Je veux parler du « super mystique ». L’apparence: Au premier abord, le super mystique présente bien: jovialité, chaleur humaine, sens de l’accueil et large sourire nous le rendent tout de suite sympathique. Ensuite, à mesure que nous le connaissons mieux, nous nous apercevons qu’il est doté d’un brillant intellect, qu’il possède une grande culture et qu’il peut parler facilement de n’importe quel sujet ésotérique. Et puis, les expériences qu’il a faites laissent à penser que c’est un être déjà très évolué du point de vue spirituel. Il est généralement très entouré d’autres personnes et le petit groupe qu’ils forment, très soudé, semble animé de l’esprit de fraternité qu’on s’attend à trouver dans notre recherche. D’ailleurs, ne font-ils pas tous preuve d’un dynamisme étonnant, et ne s’impliquent-ils pas à fond dans la bonne marche de l’association ? Pour un peu, on ne verrait qu’eux. Au milieu de tout ce petit monde qui bouge et qui s’active, notre super mystique apparaît comme « l’âme du groupe »; un peu comme le grand frère idéal, un peu comme le conseiller spirituel de tous, rayonnant de lumière, de bonté et de sagesse. Et bien ne nous fions pas aux apparences, car ce genre de personnage est la caricature vivante du vrai mystique. Tout se passe comme s’il jouait un rôle, comme s’il était toujours en représentation, attentif seulement à l’effet qu’il peut produire sur son interlocuteur. Quelqu’un comme lui ne sera jamais seul, même s’il veut bien faire croire le contraire, car il a trop besoin du regard et de l’approbation de son prochain. Les relations: Il sera un des premiers, sinon le premier à prendre en charge un nouveau venu et à l’intégrer dans son groupe, surtout si c’est un jeune membre encore inexpérimenté et plein d’enthousiasme. En effet, le super mystique aime les néophytes parce que des esprits neufs et épris d’absolu sont un public de choix pour lui. Comme il pense toujours « utile » et comme il est observateur et fin psychologue, il étudiera de loin la personne dont il a, pour une raison ou pour une autre, besoin, sans que celle-ci s’en doute; puis il commencera une tactique d’approche, basée sur la flatterie et la séduction, destinée à s’attacher celui ou celle qui servira le mieux ses desseins. Il posera alors des questions apparemment anodines, mais qui lui permettront de mieux « cibler » son interlocuteur, s’enquerra de sa santé, de son moral et de ses besoins et lui rendra, à l’occasion, de menus services « à charge de revanche ». S’il a affaire à un naïf, il l’émerveillera par des histoires et des événements « fantastiques ». Si c’est un vaniteux, il saura efficacement le mettre en valeur. S’il a affaire à un esseulé, qui cherche avant tout à meubler sa solitude, il saura le bercer et le réconforter par de belles paroles qui le rassureront sur lui-même; et s’il a devant lui un frivole, il l’entraînera dans des sorties et de grandes rigolades autour de « grandes bouffes » (important, le côté convivial!) tandis qu’un intellectuel se verra prêter livres, cassettes, articles de presse, revues, CD et DVD pour sa culture générale. Quoi qu’il en soit, il se débrouillera toujours pour faire agir tel ou tel à son profit, tout en affirmant bien sa différence et en établissant, subtilement, un rapport d’autorité; d’instructeur à disciple. C’est ainsi, par exemple, qu’il assurera à son nouvel ami (comme il l’a fait pour les autres), le plus sérieusement du monde: « Tu n’es pas comme les autres, toi: tu as « quelque chose » en toi ». La personne à qui s’adresse ce compliment sera flattée qu’un être aussi exceptionnel aie pu discerner les germes de la grandeur en lui et le distinguer du lot (par contre, à ceux qui ont cessé de lui être utiles ou dont il ne veut pas s’encombrer, il fera comprendre par des gestes ou attitudes qu’ils sont des indésirables, et qu’ils feraient mieux d’aller voir ailleurs). Et puisqu’il est « un qui sait », il faut lui faire confiance quand il assure à son disciple que ceux qu’il a connu autrefois; ses anciens amis, sont des mineurs sur le plan spirituel et qu’ils peuvent représenter pour lui un obstacle et une gêne considérable pour son évolution. Pour mieux asseoir son emprise sur les esprits, il prétendra avoir connu ses amis actuels dans une incarnation antérieure: une telle aura été sa mère, un tel aura été son frère; tous se connaissaient déjà et, « comme il n’y a pas de hasard », tout le monde se sera retrouvé. Il fera également une brillante démonstration de ses facultés supérieures, notamment en fixant intensément son vis-à-vis de façon à bien voir son aura. Ou bien alors, il se tiendra figé, presque tétanisé, car il sera en communication télépathique avec quelqu’un. Qui? Mystère… Mais il est sûr que tout le monde sera édifié. Bien entendu, tout le petit groupe d’amis s’invite mutuellement pour de grandes soirées, lors de discussions animées et interminables. Peut-être même partiront ils en expédition ensemble, ou en vacances « mystiques », sur l’instigation de notre super mystique qui, décidément, ne manque pas de bonnes idées; car il n’y a rien de tel que des activités communes pour renforcer des liens déjà existants. Ses hobbies: Quels sont les sujets de prédilection d’un super mystique? Avant tout, ce seront des sujets hautement spéculatifs, car le côté pratique ne l’intéresse absolument pas. Il excellera dans des arts divinatoires comme l’astrologie (« karmique », entre autres), la numérologie (pour connaître ses cycles de vie), le tarot « initiatique »… Les anciennes civilisations n’auront aucun secret pour lui: Lémurie, Atlantide, les druides et le celtisme, les cathares (parce qu’il aura été tour à tour atlante, druide ou cathare). L’Orient, qui a vu naître tant de maîtres spirituels, le fascinera. Il finira par en découvrir un à travers ses lectures sur la Grande Loge Blanche ou sur Shambhala* (Ah, Shambhala! Quel merveilleux Eurodisney pour voyageurs de l’astral en goguette!), auquel cas il le fera connaître autour de lui. Peut-être même se découvrira-t-il une vocation de conférencier et, dans ce cas, il compilera tous les ouvrages possibles, partira en pèlerinage, visitera les « hauts lieux vibratoires ». Pour les besoins de sa thèse, il en découvrira sans doute de nouveaux. Tout ceci lui permettra de présenter un sujet bien ficelé avec brio. La façon dont il aborde tous ces sujets laisse à penser qu’ils ont été soumis à ses réflexions et à ses méditations. Est-il inspiré? Pas du tout, il a une excellente mémoire et ne fait que reprendre avec des mots à lui des phrases d’auteur, voire des paragraphes entiers, qui lui auront paru plaisants. La santé et le moral: A première vue, on pourrait croire que pour le super mystique, tout est pour le mieux. Détrompons-nous, car il traverse de dures épreuves, comme seuls des êtres comme lui peuvent en supporter. Il souffre, et personne n’en sait rien, mis à part quelques intimes, qui compatissent sincèrement. Mais après tout, ces épreuves, ce sont les Maîtres qui les envoient pour le faire avancer davantage encore. Qu’il subisse quelques aléas, comme tout un chacun, et il saura les convertir en « épreuves initiatiques » ou en signes d’élection. Il est malade? Non, il se « purifie ». Des ennuis matériels? Pas de danger, cela veut dire qu’il est guidé et protégé. Il adoptera un régime alimentaire fantaisiste, car il aura lu que consommer telle sorte d’aliment était le reflet de tel stade d’avancement spirituel (lui, bien sûr, se situe dans les hauts degrés). Pour ce qui est du moral, c’est une autre histoire. On le sent distant, absent, inquiet, préoccupé; bref, « mal dans ses baskets ». Peut-être même se plaindra-t-il amèrement de sa solitude, lui toujours si entouré. Les autres, ils ne le comprennent pas! Seuls de trop rares amis parmi ceux qu’il connaît essaient de le faire, et trouvent de ce fait grâce à ses yeux. S’est-il demandé si le problème ne venait pas plutôt de lui? Non, c’est de leur faute. Ils n’ont qu’à faire un effort. Si on le plaisante un peu, ou si on lui fait une légère remarque même justifiée, il ne boudera pas, loin de là. Il sera simplement « blessé », et préférera se retirer, prendre un peu de recul pour, assure-t-il, se retrouver, méditer et réfléchir. Quand le masque tombe: Avec une telle existence en dents de scie, on comprend que le super mystique ne puisse tenir bien longtemps. On le verra changer petit à petit. Le masque qu’il porte se craquellera, se fissurera, fondra et tombera en lambeaux, révélant un peu plus à chaque fois de sa vraie personnalité. Lui, qui prônait sans cesse la tolérance, la fraternité, l’amour du prochain, n’aura plus que dégoût et mépris pour le reste de ces pauvres mortels matérialistes qui ne vivent pas comme il le faut. Il fréquentera moins l’association où il s’était inscrit, déplorera que tel ou tel sujet ne soit pas inclus dans les discussions (comme par hasard, ce seront les sujets qui lui tiennent à cœur), se montrera plus critique et, en somme, oubliera peu à peu ce qu’il aura appris. Bien entendu, il est inutile de préciser qu’on ne l’a jamais vu et qu’on ne le verra jamais pousser le balai, laver la vaisselle ou planter un clou, parce qu’il a déjà assez donné de son temps qu’il laisse cela aux autres plus qualifiés, qu’il a d’autres choses en tête, et qu’il se garde disponible pour d’autres fonctions (plus « culturelles » ou plus « spirituelles »; donc, plus nobles. Question de hiérarchie de service). Il ne verra pas non plus l’intérêt de pratiquer telle ou telle expérience, car ses facultés à lui sont déjà développées. Son oratoire? Pas besoin de s’y rendre pour aller méditer, puisqu’il l’a dans la tête, et qu’il l’emmène partout avec lui. Ses initiations? Elles sont « cosmiques » (il est en train de passer la seconde ou la troisième, il ne sait plus; mais en tout cas, cela le fera avancer. Un beau jour, il décidera qu’il est temps pour lui de passer dans une classe supérieure. Après tout, des associations spiritualistes, il y en a aussi d’autres, et il faut bien connaître d’autres expériences. Mais rassurons-nous, il restera toujours mystique « dans son cœur », même s’il doit quitter ses amis et ses frères un jour… ce qui ne saurait tarder, car le voilà déçu! En effet, il n’a pas cessé de faire remarquer qu’il n’y avait pas de fraternité au sein de l’association, que rien n’était fait pour arranger les choses, qu’on ne faisait que gérer les situations, et que les responsables n’avaient pas fait leur devoir! En route pour de nouvelles aventures. Et puis, finalement, on ne le verra plus du tout. On saura bien plus tard qu’il a démissionné et qu’il est parti ailleurs. Vers quelles chimères? Lui seul le sait. Peut-être est-il en train de préparer un livre (400 pages au moins) où, « dans un style à la fois agréable et émouvant, il nous relate son itinéraire initiatique et nous invite à le suivre dans sa queste spirituelle ». On croira qu’il est parti brusquement, sur un coup de tête, alors que sa décision était mûrement réfléchie et prise depuis longtemps. D’ailleurs, il avait préparé les esprits à un départ plus ou moins lointain, parce que s’en aller comme ça, sans prévenir, cela aurait bouleversé pas mal de choses. Et puis, « on » avait encore besoin de lui. Mais à présent, « on » a besoin de lui « ailleurs », alors il faut savoir prendre des décisions courageuses et trancher dans le vif, pour le bien de tous comme pour le sien propre. Son passage n’aura été pour lui, somme toute, qu’un agréable passe-temps, un aimable divertissement, un apport de plus dans sa culture générale avant d’aller faire ses emplettes ailleurs. Bienheureux ceux qu’il n’entraînera pas à sa suite. Tout ceci explique que les super mystiques ne fassent parfois qu’un passage éclair dans les groupes qu’ils fréquentent. Ils arrivent du fond de la nuit, brillent un moment donné au firmament, puis s’éloignent dans la nuit obscure. Voilà, en gros, ce que l’on pouvait entendre derrière le vocable de « super mystique. Que faire ? A présent que nous nous sommes bien amusés, réfléchissons un peu. Ce super mystique, qui ou que nous rappelle-t-il? Qu’éveille-t-il en nous?Et que faire si, un jour, nous en croisons un? Quelle doit être notre attitude à son égard? Il n’y a pas de recette miracle qui permette de nous en prémunir à coup sûr, mais il existe des outils simples, à commencer par le bon sens ; le discernement et les remises en question perpétuelles qui permettent à chacun de ne pas s’en laisser si facilement conter. Devons nous rire du spectacle qui nous est offert? Dans un premier temps; peut-être, et encore, avec assez de recul. Mais nous devons avant tout faire preuve de compassion et de fermeté à la fois. Fermeté, car on ne peut le laisser agir en toute impunité. Un tel être est suffisamment dangereux, non pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il fait ou risque de faire à autrui, surtout à de jeunes membres inexpérimentés. Les anciens se doivent d’intervenir non contre l’homme, mais contre le comportement. Ils ont tous les moyens d’aider les nouveaux à faire preuve de discernement par des remarques judicieuses, par des questions posées au bon moment, et surtout, par l’authenticité de leur rayonnement et par leur bon exemple. Et qu’on ne vienne pas dire que ça n’est pas notre affaire, qu’on ne peut intervenir sous peine d’un choc en retour, qu’il s’agit là d’un « phénomène de destinée karmique », que ça n’est pas si terrible et que les jeunes doivent aussi faire leurs expériences. Ne pas vouloir agir dans ce cas de figure ci s’apparente à de la « neutralité bienveillante » et ce genre de neutralité bienveillante là a pour salaire le mal. Les jeunes membres, eux, ont à se rappeler sans cesse qu’il est nécessaire de se poser des questions afin de rester « un vivant point d’interrogation »; que tout ce qui brille n’est pas or; que le meilleur instructeur qu’ils puissent jamais rencontrer n’est autre que a voix de leur conscience, leur propre Maître Intérieur; et surtout, qu’il n’existe pas de raccourci en matière de mysticisme. Faire preuve de fermeté, dans ce cas de figure, c’est également faire preuve de patience et de persévérance. Nous devons également faire preuve de compassion envers ce malheureux, car, en vérité, c’est un être profondément écartelé entre l’image qu’il veut donner de lui-même et ce que lui murmure son Être Intérieur. S’il singe les meilleurs aspects de la nature humaine, au lieu d’en découvrir l’authentique saveur, c’est qu’il n’a eu confiance ni en les enseignements qu’il aura reçus, ni en l’aide réelle que pouvait lui apporter son prochain, ni, hélas, en lui-même, alors qu’une meilleure utilisation de son libre-arbitre et de ses capacités de réflexion lui aurait évité bien des tribulations. Son enfer, il se l’est créé lui-même. Pourtant, il en accuse les autres. Dans nos relations avec lui, sachons rester courtois, et; tout en maintenant une attitude de fermeté, entourons-le de nos plus belles pensées. Et pour cela, rien de tel que d’appliquer ce que nous avons appris de nos propres expériences intérieures et de nos méditations. Lui, il ne sait pas, il ne sait plus, il n’a jamais su… Et puis, laissons-le face à sa conscience et respectons son libre-arbitre. Nous devons faire notre devoir jusqu’au bout, mais ne pas aller au delà, car le reste ne nous appartient pas. Un être peut, à un moment donné de son évolution, préférer la pénombre à la lumière, surtout s’il a eu le choix. C’est son affaire, non la notre. Il faut peut-être beaucoup d’amour pour laisser partir quelqu’un alors que notre cœur souhaite qu’il reste, mais nous devons obéir à une voix beaucoup plus puissante que nos propres désirs. Rien n’est définitif, après tout, et peut-être le reverrons-nous ailleurs, plus tard, dans une autre vie, après bien des épreuves et des tribulations de toutes sortes pour accéder, à ses côtés, à la l’Illumination, but ultime de note cheminement. Et nous-mêmes? Nous devrions même lui être reconnaissants de nous avoir donné, malgré lui, une telle leçon sur nous-mêmes en s’étant ainsi travesti, car il devient un exemple vivant de ce que nous devrions éviter. Si nous nous interrogeons sur nous-mêmes, nous découvririons sans doute quelques ressemblances plus ou moins marquées avec tel ou tel aspect de son personnage. Qu’est ce qui nous enchante, ou au contraire, nous révolte chez lui? N’est-ce pas ceci ou cela, qui est aussi présent en nous? Pourquoi le fréquentons-nous? N’est-ce pas faire comme les fans de telle vedette qui, en suivant leur idole pas à pas, ont l’impression de recevoir, par osmose, un peu de son talent et de sa grandeur? Et pour pouvoir ensuite recevoir l’admiration de ceux à qui on aura dit: « Je le connais très bien. J’ai même eu l’occasion de le rencontrer un jour »? C’est comme se croire sage, parce qu’on parle très bien de la sagesse et de ses maîtres. Finalement, le super mystique, n’est-ce pas un peu nous-mêmes, à chaque fois que nous écoutons quelqu’un d’autre que le Dieu de nos cœurs? Si nous prions pour recevoir la lumière, alors nous aurons la lumière; mais nous devrons la supporter car elle éclairera aussi bien des recoins obscurs de notre personnalité. Si nous ne faisons pas preuve d’honnêteté et de courage pour accepter de reconnaître ces faiblesses et ces manques qui sont en nous; alors, tôt ou tard, nous finirons par ressembler à cette fausse image de l’homme. Souvenons-nous toujours que se connaître soi-même, c’est accepter parfois de douloureuses révisions sur nous-mêmes, mais la vérité est à ce prix. Qu’un tel exemple nous rende prudents et circonspect en toute circonstance. Nous n’en chérirons que plus sûrement le Vrai, le Beau et le Bien et nous contribuerons ainsi, par notre modeste travail, à l’extension de la lumière dans le monde. Rappelons-nous de ce que disait Khalil GIBRAN dans son ouvrage, « Le prophète » : « Et lorsque l’un d’entre vous tombe, il tombe pour ceux qui sont derrière lui, les prévenant de la pierre d’achoppement. Oui ,et il tombe pour ceux qui sont devant lui, qui bien qu’ayant le pied plus rapide et plus sûr, n’ont pourtant pas écarté la pierre ».* Gaudius
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